S’il est affectueux avec les gens, l’esquimau canadien peut être agressif et donner du fil à retordre à ses maîtres. Comme il a un comportement de meute, il ne s’entend pas bien avec les autres chiens.

L’arrivée de la motoneige à la fin des années 1960 a sonné le déclin de la race, qui a presque disparu.
Taille :
Poids :
Mâle : 29,5–47,5 kg
Femelle : 27–43 kg
Taille au garrot :
Mâle : 94 cm
Femelle : 61 cm
Caractéristiques :
Oreilles droites (naturellement)
Attentes :
Besoin d’exercice : 40 minutes/jour
Niveau d’énergie : très élevé
Espérance de vie : 10–15 ans.
Tendance à baver : faible Tendance à ronfler : faible
Tendance à aboyer : modérée
Tendance à creuser : modérée Besoin de compagnie et d’attention : modéré
Élevé pour :
traction de traîneaux et chasse
Pelage :
Longueur des poils : Mi-longs
Caractéristiques : Double pelage, droit
Couleurs : toutes les couleurs ou combinaisons de couleurs
Besoin de toilettage : modéré
Reconnaissance officielle :
Classification UKC : races nordiques
Popularité : rare
L’esquimau canadien (également connu sous le nom d’inuit canadien) est un gros chien pesant entre 30 et 43 kg.
Sa constitution évoque un grand husky ou un malamute. Sa tête est triangulaire et ses oreilles sont petites et en pointes. Les yeux sont en amande et leur couleur varie du brun foncé à l’ambré. Un esquimau canadien aux yeux bleus n’est pas de race pure. Comme on peut généralement l’observer chez le husky, la queue est enroulée sur le dos. L’esquimau canadien atteint généralement sa maturité à trois ans, mais atteint sa taille adulte vers un an.
Le pelage double est rêche. Diverses combinaisons de couleurs sont possibles : blanc, brun et blanc, gris, gris et blanc, roux et blanc et noir et blanc. L’esquimau canadien mue deux fois par an.
Caractère :
L’esquimau canadien est un chien de travail. Il a un comportement de meute et conteste l’autorité de son maître. Il est gentil avec les gens, mais agressif avec les chiens qui ne font pas partie de sa meute et peut s’en prendre à eux s’il n’est pas dressé. C’est un chien qui déborde d’énergie.
L’esquimau canadien a un comportement destructeur de par sa tendance à mâcher les objets et à creuser des trous. Il tire sur sa laisse, fidèle à son instinct de chien de travail.
Vie au quotidien :
L’esquimau canadien a besoin de l’interaction avec les hommes et doit avoir la possibilité de travailler. En raison de son comportement de meute, il ne s’entend pas bien avec les autres chiens. Il ne faut pas le laisser en présence d’autres animaux de compagnie comme les chats, les rongeurs, les oiseaux ou les reptiles, car il les considérera comme des proies.
C’est un chien qui aime se faire entendre et hurler. La niche peut lui convenir si d’autres individus de sa race lui tiennent compagnie. Il convient toutefois de les séparer pour minimiser le risque de combat et de blessure.
L’esquimau canadien a besoin d’une alimentation riche en protéines. S’il travaille ou s’il est actif, il faut penser à compléter son alimentation avec de la viande, de la farine d’os et des matières grasses. L’esquimau canadien a du mal à digérer certaines céréales autres que le maïs et le riz.
Il convient parfaitement aux personnes qui recherchent un gros chien intelligent et actif pour des promenades en traîneau et des randonnées. C’est un piètre chien de garde et de défense.
L’esquimau canadien vit généralement entre 10 et 15 ans.
Histoire :
Les origines de l’esquimau canadien remontent à 4 000 ans, à l’époque du peuple inuit ou esquimau. Il était élevé pour tirer les traîneaux et aider les Inuits à chasser.
Ce chien a été d’une aide précieuse aux explorateurs qui se sont rendus aux pôles Nord et Sud, entre autres Peary et Amundson. Jusqu’en 1992, des esquimaux canadiens ont été utilisés par le personnel d’une station australienne dans l’Antarctique. Ces chiens, descendants des chiens des premiers explorateurs, vivent maintenant dans le Minnesota.
La race est reconnue par le United Kennel Club. On trouve encore des esquimaux canadiens dans les localités inuites, mais l’arrivée de la motoneige a sonné le déclin de la race. À la fin des années 1960, la race a presque disparu. On assiste actuellement à la renaissance de l’esquimau canadien au Groenland et dans d’autres régions en raison du regain d’intérêt des Inuits pour leur patrimoine culturel.